Il entra au Dojo de Ueshiba Senseï à l’âge de 18 ans en 1933 et s’entraîna comme Uchi-Dechi pendant huit années.
En 1941, pendant la guerre, il vécu à Taïwan, Bornéo, Célèbes, …
Peu de temps après la guerre, Shioda Senseï quitta le Dojo de Ueshiba Senseï et entreprit la tâche de divulguer et répandre l’Aïkido à travers le Japon.
En 1954, la « Live Extension Society of Japan » invita toutes les disciplines du « Budo » à être représentées au cours d’une grande démonstration où l’Aïkido présenté par Shioda Senseï fut très remarqué tellement il impressionna.
Aussi, un groupe de personnalités le contacta et lui servit de « parrain » pour donner naissance à l’association Yoshinkaï et au Dojo Yoshinkan.
Le nom « Yoshinkan » provient du père de Shioda Senseï qui lui-même avait un Dojo de ce nom.
Depuis 1954, Shioda Senseï était instructeur en chef de la police de Tokyo, des forces de l’Armée de l’Air, de la Compagnie Nationale des Chemins de Fer Japonais, de l’Université Meiji Gakuin, etc…
Son style est considéré comme « plus dur » et met l’accent sur les atémis.
L’Aïkido Yoshinkan, par son approche rationnelle et claire, aide à mieux faire comprendre, travailler et sentir les principes fondamentaux de l’Aïkido.
L’accent est toujours porté sur la pratique.
La véritable force consiste en un esprit droit mais flexible et un corps tempéré par une pratique rigoureuse.
SHIODA Gozo
En même temps, il attachait beaucoup d’importance aux buts spirituel et mental de Maître Ueshiba, au concept de « Wa » (Paix), à son développement et à ce que cela représente dans l’exécution des techniques.
Très actif, il possédait le grade de 10ème dan, enseignait chaque jour et supervisait l’enseignement de la Fondation Yoshinkaï.
Parmi ses Uchi-Dechi, entre 1977 et 1982, se trouvait Jacques Muguruza, l’un des rares occidentaux autorisé à enseigner dans son Dojo.